Orthophoniste dans un hôpital pour enfants, Lisa, hors de son travail, se mure dans une morne solitude, que troublent la nuit des cauchemars récurrents. Un jour, dans la vieille demeure qui fait face à son appartement, on découvre le corps d’un homme mort depuis trente ans, André Bainville, qu’elle ne connaissait pas mais qui, à sa grande surprise, l’a désignée comme héritière. Sur le testament, un rectangle rouge et une référence biblique (“Jean, 10-9”), qui correspond aux mots suivants : “Je suis la porte. Si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé ; il entrera et il sortira, et il trouvera les pâturages.” Lisa s’installe dans la grande maison délabrée et le premier soir, réveillée par des bruits étranges, découvre qu’un nouveau pan de mur est apparu. Elle y trouve un passage vers d’autres couloirs, d’autres pièces, toutes privées de fenêtres : une maison immense et labyrinthique, qui se referme sur elle.