Des centaines de jeunes hommes et femmes sont aujourd’hui détenus ensemble, de manière préventive, dans nos prisons, pour la plupart revenant de Syrie et d’Irak, de pays en guerre, de terres de djihad. Ils risquent entre 6 et 10 ans de prison. Ils reviennent d’un voyage qu’ils pensaient sans retour et dont on ne ressort pas indemne. Des détenus qui peuvent basculer dans notre monde ou nous faire revivre les horreurs de 2015. Comment la France doit réagir face à ces retours, comment les réinsérer tout en nous protégeant du danger ?