A la veille de la révolution de 1848, Victor Hugo est au faîte de sa gloire. Chef de file des romantiques, il est élu membre de l'Académie française puis nommé pair de France sous la Restauration. Quand le soulèvement éclate, l'écrivain ne le comprend pas et appelle à la Régence. Il interrompt le manuscrit des «Misères», qui deviendront «Les Misérables», pour se lancer en politique. Il est élu parmi les rangs de la droite dans la première Assemblée nationale soumise au suffrage universel. Effrayé par le désordre, il soutient la candidature de Louis-Napoléon à la première présidence de la République française. Mais au fil des lois, de plus en plus réactionnaires, Hugo glisse à gauche jusqu'à devenir un des leaders de l'opposition au coup d'Etat de décembre 1851.