14 février 2016, 3 heures du matin. Dans le camp des gens du voyage de Maldormir, près de Marseillan (Hérault), un portable se met à sonner. C’est celui de Raynald Barguet. Le jeune homme de 23 ans, qui dormait tranquillement dans sa caravane, décroche : une voix lui demande de sortir sur le champ. Raynald s’exécute sans se méfier. À peine dehors, une balle à la poitrine, puis une autre à l’épaule. Il ne survivra pas à ses blessures.