Vêtue d'une blouse d'infirmière qu'elle a dérobée, Martine s'échappe d'une maison de repos. Un train la conduit jusqu'à une gare cévénole. Là, dans les toilettes publiques, elle se change, coupe et décolore ses cheveux. Après avoir éconduit une jeune céramiste portant le même prénom qu'elle et apparemment en mal de compagnie, Martine monte dans un autocar. En attendant l'heure du départ, la jeune conductrice, Florence, la presse amicalement de questions. La fugitive qui se fait désormais appeler Corinne, se présente comme une romancière de polars venue chercher l'inspiration loin de la ville. Arrivée dans le petit village de Valmont, elle est orientée vers Mélanie, une vieille femme qui accepte de lui louer une maison, juchée sur la colline.